Adam KONARE
Monsieur le Président de TASAM,
Je voudrais vous dire, combien, nous nous sentons honorés, et nous sommes heureux et mon épouse Mme. Adame BA KONARE et ma délégation et moi-même de pouvoir participer à cette rencontre d’aujourd’hui.
Vous me permettez, bien sûr, M. Le Président de TASAM de saluer et de remercier particulièrement, le Gouvernement turc, et de de façon spécifique le vice Premier Ministre, le Ministre des Affaires Etrangères Abdullah GUL pour son invitaion , pour son accueil, pour toutes les facilités de rencontre que vous avons eu hier, avec lui-même et avec le président de la République.
Vous me permettrez de saluer la présence de notre frère et le Sécretaire Général de l’Organisation de la Conférence Islamique Ekmeleddin IHSANOGLU, pour sa grande disponibilité vis-à-vis de l’Afrique.
Bien sûr, je suis très heureux de saluer ici la présence de nombres et de nos frères et soeurs d’Afrique et saluer particulièrement, la présence et l’action des ambassadeurs africains qui sont ici en Turquie et qui par leur présence témoinge pour l’Afrique.
Monsieur le Président de TASAM, je salurai aussi de très bons amis d’Afrique qui seront avec nous au cours de cette journée
Excellences, Mesdames et Messieurs, cette journée exprime un message d’éspoir, un message de confiance en Afrique. Cette journée n’est pas une journée isolée. Cette journée vient dans le cadre de l’Année Africaine en Turquie.
L’année Africaine vient à la suite de nombreuses actions du Gouvernement turc à travers de multiples voyages, il y a quelques années le Président de la République lui-même en Afrique. Cette année le Premier Ministre qui est allé à Addis Abeba, siège de l’Union Africaine et dans d’autres pays africains à la suite aussi des visites du Ministres des Affaires Etrangères.
Cette journée vient en prolongement de l’action de nombreuses ambassades turques en Afrique et depuis quelques temps de la représentation turque auprès de la Commission de l’Union Africaine.
Cette journée vient aussi dans le prolongement des actions menées par les hommes d’affaires turcs et africians rassemblées dans le cadre d’une association qui est en activité ici même à Istanbul.
Cette journée se nourrit aussi des travaux de nombreux turcs, travaux universitaires, menés dans le cadre des institutions turques sur l’Afrique. Nous voudrions apporter sur témoignages profonds. Et dire que cette conferance est l’expression d’une volonté politique forte, non pas simplement, parce que tout le monde parle de l’Afrique d’aujourdhui, non pas par le souci de faire des affaires simplement, une telle conferance expirme une volonté politique profonde de la Turquie d’aujourdui d’occuper sa place dans le monde, l’apporter sa contribution à un monde plus juste, à un monde plus solidaire, à un monde plus en paix, cela conformement au message du père fondateur de la Turquie moderne, Kemal Ataturk.
La journée d’aujourdhui exprime aussi le souci de nos frères et soeurs de Turquie de renouer avec une tradition, vous l’avez dit tous tantôt, la volonté de raviver ces liens qui sont toujours existés entre la Turquie et l’Afrique à travers l’action de l’Empire Ottoman pas simplement dans le Nord de l’Afrique, mais dans l’Est de l’Afrique, dans l’Ouest de l’Afrique.
Raviver ces relations que la Turquie moderne a su entretenir en soutenant les efforts de décolonisation de l’Afrique, en soutenant les actions de l’Afrique dans la lutte contre l’Appartheid et est en état à côte de l’Afrique, dans sa volonté d’apporter des réponses aux milles problèmes de ses populations. Aujourdhui est un message d’espoir de confiance en Afrique.
Je voudrais le noter avec la force, surtout à un momnet où les images de l’Afrique véhiculaient sur les médias internationaux ne sont pas des images en rassurantes. L’image que nous voyons souvent donnait de l’Afrique.
Continent des conflits, continent instable, continent des guerres, continent du paladuisme qui tue, continent du sida, hier encore, les rapports terribles qui annoncent que le sida proie. L’Afrique, continent de la faim.
C’est l’image de l’Afrique, mais cette image nous l’avions pas. Mais est-elle pas une Fanalité. Les raisons de cette situation de l’Afrique sont connues.
Nulle n’a le droit de les ignorer, surtout pas cela, comme vous, comme nous, à l’Union Africaine, avant la volonté aujourdhui de façon responsable de changer le cours de l’histoire de donner un autre rôle à l’Afrique.
Certains des raisons du retard de l’Afrique sont connues et participent de l’histoire de notre continent. Nul n’a le droit d’ignorer. C’est que l’esclavage a couté à notre continent, nul n’a le droit d’ignorer, c’est que la colonisation a couté à notre continent. Avec sa longue déviation de destructuration de nos sociétés, de destructuration de nos personnalités. Nul n’a le droit d’ignorer c’est que l’Appartheid a fait sur notre continent. Nul n’a le droit d’ignorer c’est que aujourdhui les rapoorts inégalitaires quie existent dans le monde pèsent sur l’Afrique
Si l’Afrique d’aujourdhui est le continent qui demande de l’aide sans cesse, il faut tout si reconnaître. Parce que les matières premières de l’Afrique sont achetés à des prix que nous ne fixons pas, et dans la condition que nous ne controlons pas. Cela il faut le dire. Si les matières premières étaient payées à leur juste valeur, nous n’aurions pas de besoins d’aides aujourdhui. J’évoque tout cela pour expliquer, mais pas pour justifier, pas pour justifier, parce que nous savons aussi que dans le retard de l’Afrique d’aujourdhui, il y a une part de mal gouvernance. Il y a une part de mauvaises gestions, il y a une part une part de mauvaises administrations, il y a de certaines conditions. Mais qu’ils font pas que l’Afrique est le continent corrompu.
C’est pour cette raison depuis quelques années, il y a une grande lutte aujourd’hui pourque l’Afrique s’engage dans le processus démocratique. Comme en accord de la valeur au travail, que nous ayons un état de droit qui paye sur la liberté, qui libère les énergies et qui joue la carte d’égalité entre les citoyens, entre homme et femme, et qui fait aussi sa place à la diaspora africaine.
Excellences, Mesdames et Messieurs le mots de l’Afrique sont connus, et notre volonté de changer cela aujourdhui est réelle, personne ne changera l’Afrique à la place des africains eux-mêmes, quie doivent, qui saient du nouveau partenariat fondé sur plus de justice, fondé sur plus d’égalité, fondé sur plus de solidarité.
C’est à cela Mesdames et Messieurs qu’avec les frères et les soeurs de Turquie, nous entendons de travailler et c’est le message nous comprenons à travers cette journée, et ce message que nous comprenons à travers cette année, c’est le message que le Ministre et tous les officiels de Turquie nous livrent aujourdhui. C’est un message de confiance en Afrique.
Monsieur le Ministre, Mesdames et Messieurs,
Vous avez mille fois raison d’avoir confiance en Afrique. Vous l’avez dit Monsieur le Ministre, pour ce que l’Apparheid,en un mot simplement, que nul n’oublie qui est c’est en Afrique que l’homme est né. C’est en Afrique que l’homme a grandi, c’est en Afrique que l’homme a marché pour la première fois dans l’histoire.
L’Afrique, c’est connue, est un réservoire des matières premières, la lumière, aussi bien que naturelle, c’est connu que la part de l’Afrique dans l’eau. Ce sera le problèm du siècle en avenir. Je parle en recompence. C’est connu que la place de l’Afrique dans la communication dans le monde et elle est une place stratégique fondamentale.
C’est connu que l’Afrique est le seconde paumont du monde, ce que les fôrets d’Afrique sont détruites, le monde va être déstabilisé dans son environnement, l’Afrique vous l’avez noté. A travers l’Union africaine qui regroupe aujourdhui, 53 Etats et qui est une force politique, 53 Etats, c’est 30 % de voix dans l’Assemblée Générale des Nations Unies. Cela veut dire, si les voix de l’Afrique sont unis, si elle n’accepte pas aucune résolution ne peut pas passer aux Nations Unies. Les 53 voix africaines plus les voix amis, plus les voix partenaires, c’est une force dans le conserve des Nations. Sur lesquels, on peut appuyer pour équilibrer les relations internationales dans le monde.
Excellences Mesdames et Messieurs, nous avons parlé de l’Afrique en tant que réservoires du mine, naturel, minérale, mais l’Afrique est aussi une autre mine, une mine de solidarité, la solidarité pour nous est une mine, c’est l’une de nos richesses fabileuses, et nous commande aujourdhui de donner une autre place à l’homme dans le développement et nous commande aujourdhui de faire une autre place à la culture, parce qu’il faut une autre perception du rôle de l’homme, il faut avoir courageusement aujourdhui la volonté de dire qu’il faut un autre homme qui fasse place à l’homme matériel, mais spirituel grâce à Dieu.
Aujourdhui, nous sommes très heureux Monsieur le vice Premier Ministre, de la volonté que vous exprimez d’être avec nous dans le cadre d’un parteneriat, Monsieur le Misnistre, stratégique.
Monsieur le Ministre, je suis convaincu, car cette journée succeront d’autres journées et d’autres semaines, comme fruit de cette année, comme fruit de votre volonté politique, je suis persuadé que cette journée, qui verra d’autres journées ici que cette journée permettera aussi d’organiser en Afrique des journées “Afrique-Turquie”.
En réponse et en complementalité avec ce qui se fait ici. Vous l’avez noté avec nous Monsieur le Ministre. Vous retrouvez plus ardent, c’est que des semaines africaines culturelles, sportives, économiques, puis se faire qui est demain en appui à l’action des ambassades africaines ici, je voudrais encore saluer ici, grâce à vos soutiens, nous puissions avoir ici, un Office de l’Union Africaine, que nous puissons avoir ici en Turquie, une “Maison de l’Afrique”, pour soutenir durablement de leur action.
Monsieur le vice Premier Ministre, Excellences Mesdames et Messieurs, je voudrais vous le dire, vous avez mille fois raison de faire confiance en Afrique parce qu’il n’y a pas de monde demain sans l’Afrique.
Si l’Afrique ne voit pas le coup de son histoire changée par la volonté de travail de ses enfants. Si l’Afrique s’enfonce dans la pauvreté, personne, j’ai dit bien, personne ne sera à l’abri des ordres violences, parce que cela pauvreté qui va mourir demain les violences.
C’est la pauvreté de demain qui va demain nourir des guerelles, les immigrés qu’on voit aujourdhui, ils seront des milliers, si le monde n’est pas plus juste, si le monde n’est pas plus fraternelle, si le monde n’est pas plus solidaire. Parce que c’est pas, parce que le monde ne manque de ressources, il y a des ressources dans le monde. On nous a gargariser avec les promesses, cette année encore, c’est les promesses. On va réduire la dette, on va faire ceci, on ne fera rien.
Quant à l’Afrique n’assurera pas sa responsabilité et que l’Afrique veut avoir de vrais partenaires qui comprennent, qui a un rôle stratégique avec l’Afrique, je le dit fortement en Afrique, je les dit toutes les promesses à faire, il y aquinze ans/vingt ans pour doubler les dettes au développement, pour annuler les dettes et rien ne fera si l’Afrique n’est pas plus la responsable plus uni plus solidaire et n’a pas de soutiens actifs de partenaires comme la Turquie parce que les ressources existent dans le monde, un jour de guerre, l’argent qu’on dépasse un jour pour les armements. C’est supérieur, à toute année des dettes publiques au développement. Les frais engagés aujourdhui dans la guerre, c’est supérieur à tous ce qu’on a besoin.
Pour redonner la confiance, pour redonner l’initiative c’est cela des vérités aujourdhui. C’est cela la réalité aujourdhui, c’est cela que il ne faut pas nier, c’est cela que ne change pas. On le cultura pas contre les pauvrautés. L’Afrique deviendra un risque et personne ne sera épargner pas par cela et je le dit bien, personne ne sera épargner. Quand il y aura avoir d’un millard de personnes qui n’auront pas un dolar. Par contre, si on faisait un autre choix, comme nous le souhaitons et comme vous le souhaitez, chers frères et soeurs de Turquie, l’Afrique ne sera pas un risque, l’Afrique sera une chance à cause de toutes ses ressources.
Parce que demain l’Afrique, ce grand pays, parce que l’Afrique est un grand pays, la volonté de ces 53 Etats de créer ce pays, ce pays de 30 millions de km2, 30 millions de km2, c’est la superficie de l’Europe, l’Inde, de la Chine, du Mexique, de l’Argentine réuni, c’est cela qui fait l’Afrique.
Mais je vous avez dit aussi que l’Afrique c’est une puissance démographique. Tout le monde sait aujourhui que dans vingt ans, l’Afrique aura à peu près un milliard et demi de personnes, un peu moins mais, mais nous viendra après l’Inde, il viendra après la Chine avec presque 1.300.000.000, 1.500.000.000 d’habitants. La population africaine dans vingt ans sera légal de la population européenne, toute l’Europe réunie, la population de toute l’Amérique du Nord, Canada, Etats Unis ensemble, la population de toute l’Amérique latine réunie. C’est ça qui fera la population africaine. Nous aurons avantage nous, même sur la population chinoise, même sur la population de l’Inde, nous aurons un avantage ce que nous aurons la population le plus jeune du monde.
En Europe, en Amérique, ils auront le problème de vieillissement de la population. Notre population sera le plus jeune que la population asiatique et la population de l’Inde. Avec cette jeunesse l’Afrique représentera l’avenir du monde. Parce ce que nous, nous seront en ce moment là, le marché le plus jeune du monde. Et nous serons le nouveau marché dans le monde, et parce que tout est à faire en Afrique.
C’est l’Afrique qui dans vingt ans deviendra le plus grand chantier du monde. C’est cela que toute l’Afrique peut nous représenter comme une chance pour le monde. Alors, si c’est une carte n’est pas jouer un rôle et la joie, parce qu’il suffit qui est un peu plus de perdre parce qu’il s’agira conçoit dans la processus démographique, que nous ayons les meilleurs programmes lutter contre la maladie, contre la faim et que la population soit un petit peu plus instruit et les ressources existent dans le monde.
Voila la chance que represente l’Afrique pour le monde. Le nouveau marché, le marché le plus jeune du monde, le plus grand chantier du monde, évidemment si on se fait ce pari alors c’est lors, c’est le risque, mais qu’il sera pas africaine qui constate de leurs arguments parce que la plus grande source, de conflit, déstabilités dans le monde. C’est dans la pauvreté d’aujourd’hui que personne n’ignore, que personne n’oublie, mais nous avec le Népad et l’Union africaine. Nous sommes les nouveaux partenariats dans le Népad, l’Afrique fait du choix du futur en disant clairement, nous existeront, nous apporteront d’autre part, nous assumeront notre rôle avec les pays, comme la Turquie disponible pour un partenaire stratégique, convaincu qu’il n’ya pas de monde sans l’Afrique. Et que l’Afrique peut apporter pour tout le monde.
Plaise à Dieu.
Je vous remercie, plein succès à cette journée .