L’Afrique est en pleine  ébullition en ce début de 21ème siècle. On connaît déjà la crise multiforme qui secoue  cet espace depuis la période des indépendances. L’on déplore ici et là, des dynamiques différentes, la dégradation politique, économique et  socio - sanitaire de la majeure partie des pays de l’Afrique centrale. Aujourd’hui la crise des  Grands lacs s’est particularisée sur le continent africain entraînant  des graves crimes contre l’humanité, lesquels crimes ont affecté le vécu quotidien des populations et réduit les chances des investissements du secteur privé.  

Actuellement, le  paludisme, la poliomyélite, la trypanosomiase, le choléra, la tuberculose et  les maladies diarrhéiques pour ne citer  que ces quelques cas sévissent  et causent beaucoup de dégâts dans plusieurs communautés.  Ces pathologies  présentent une menace contre la santé  et constituent un frein   au  développement de l’Afrique Centrale. A ce fardeau est venu s’ajouter  le coût dévastateur  du VIH / sida dont les conséquences  risquent de compromettre tous les efforts consentis pour promouvoir le développement durable  et atteindre les objectifs  du millénaire pour le développement (OMD). Ces maladies transmissibles mettent  la santé des communautés  en  péril et sont responsables d’un tiers de décès environ à travers le monde et l’Afrique


Notre  communication, voudrait répondre à la  question suivante : quelle est la place de l’aide au développement  dans  la résolution de problèmes de santé en Afrique centrale?  Le cas de la République Démocratique du Congo servira d’illustration  de la situation ci-haut décrite. Cette question  mérite une réflexion et un regard croisé d’anthropologues, des sociologues et des spécialistes de la santé pour donner des orientations pratiques.  Pour y parvenir, nous avons jugé utile d’examiner tout d’abord  les causes de  dégradation de l’état de santé  en Afrique particulièrement en R.D.Congo.



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